Immobilier 2020: quel bilan après 6 mois?

Le baromètre immobilier de la Fédération du Notariat (Fednot) du deuxième trimestre est sorti. Que faut-il en retenir? 

1. La suppression du woonbonus en Flandre et la crise du coronavirus

Selon le Fednot, la Belgique n’a pas connu un si faible nombre de transactions immobilières depuis 2015. En effet, durant le second trimestre 2020, le nombre de transactions a diminué de -15,9% comparé à la même période en 2019. Cette baisse s’explique en partie par la suppression du woonbonus en Flandre et sans aucun doute par la mise à l’arrêt du secteur immobilier durant le confinement.
L’impact de la crise sanitaire sur les chiffres de ce deuxième trimestre n’a pas été le même dans les trois régions:
– En Wallonie, il est de -12,3%
– En Flandre, il est de -17,7%
– A Bruxelles, il est de -17,2%
Sur les six premiers mois de l’année 2020, les transactions immobilières ont respectivement diminuées de -7,7%, -12,6% et -7,9%.

2. Un marché en reprise

 » Aujourd’hui, il est encore trop tôt pour dire s’il y a un effet marqué du coronavirus sur les prix de l’immobilier. La crise liée au coronavirus a entraîné de nombreux changements de façons de travailler. Le coronavirus a ralenti le processus avec les administrations et les études notariales qui ont dû travailler autrement. Cela a pu ralentir certains dossiers immobiliers. Il faut donc attendre encore quelques mois pour avoir une vue claire sur l’impact du coronavirus sur les prix de l’immobilier », nous dit Renaud Grégoire, porte-parole de notaire.be.

En outre, certains chiffrent nous permettent d’espérer une belle reprise. En effet, bien que les investisseurs se font encore assez timides, on remarque que les gens achètent à nouveau des biens comme habitation personnelle.
Ainsi, au cours de six premiers mois en 2020, on note une augmentation de +1,9% du prix moyen d’une maison en Belgique par rapport à la même période l’année passée.
L’augmentation est encore plus belle pour les appartements: +5,9% par rapport au six premiers mois de 2019.

Nous n’avons donc pas encore assez de recul pour tirer de quelques conclusions de la situation immobilière en 2020 mais de nombreux signaux nous permettent d’être optimistes (au vu de la situation actuelle).

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