Immobilier et environnement: impact et solutions

Les chiffres font mal aux yeux : le secteur du immobilier est responsable de 40% de la consommation énergétique et de la production des émissions de CO2 en Europe, pas bon pour l’environnement. La bonne nouvelle? Le monde évolue et l’homme a cette grande qualité: sa capacité d’adaptation.

Aujourd’hui, les nouvelles générations arrivent avec de nouvelles valeurs, de nouvelles envies et de nouvelles idées ! Les milléniaux prônent une économie de partage et mettent pour cela en place de nouveaux modes de fonctionnement : on peut désormais partager une voiture, une maison, un parking, pour ne citer que quelques exemples.
Il existe dans notre société une grande prise de conscience : on ne veut plus d’obsolescence programmée et de production à bas coûts.

Face à ce constat, la filière immobilière doit suivre nos nouveaux modes de vie. Qu’elle se rassure, les autorités ont beau être de plus en plus sévères vis-à-vis de la pollution, elles sont aussi compréhensives et soutiennent une amélioration en matière de construction.
On le sait, en Belgique, la rénovation d’un bien est une compétence régionale mais pas de panique, les trois régions ont un objectif commun : réduire les consommations énergétiques de l’immobilier en Belgique d’ici 2050.
Ainsi, autant en Flandre, qu’en Wallonie qu’à Bruxelles, différentes primes énergies et rénovations peuvent être octroyées pour améliorer son bien tout en pensant à notre jolie planète.
Un propriétaire peut notamment recevoir une prime pour isoler son toit, installer une chaudière au gaz naturel à condensation, remettre aux normes son installation électrique, etc.

Ces primes régionales s’inscrivent dans la volonté d’une économie circulaire : nous souhaitons aujourd’hui pouvoir faire l’usage d’un bien le plus longtemps possible. Cela a pour impact dans le secteur immobilier que la valeur d’un bien se mesure également sur son potentiel long terme.

Comment penser économie circulaire en immobilier ?

Vincent Verdenne, Directeur du Développement, BNP Paribas RealEstate Valuation, envisage quatre pistes :

  • Concevoir un bien comme un écosystème : envisager l’emprunte carbone d’un bien immobilier et de ses matériaux, estimer l’énergie consommée depuis sa construction jusqu’à sa démolition/réhabilitation.
  • Optimiser les dépenses d’exploitation : penser économie d’énergie (chauffage, électricité, etc.).
  • Donner une deuxième vie aux biens obsolètes. Pensons rénovations plutôt que déconstruction.
  • Réutiliser les matériaux pour d’autres constructions : recycler des matériaux pour d’autres projets immobiliers. Opalis est une mine d’or pour cela : vous y trouverez des parquets, des portes, du carrelage, etc en seconde main.

Les investisseurs et promoteurs immobiliers ont un grand rôle à jouer dans cette croissance économique durable. Et les choses changent, évoluent en Belgique ! Prenons l’exemple des kots de la VUB qui font partie du premier projet européen de la rénovation circulaire.  Les matériaux utilisés pour ce “Circular Retrofit Lab” sont tous réutilisables et pourront être installés dans d’autres bâtiments.
D’autres projets neufs comme « Elysée » visent à être des constructions économes en énergie et respectueuses de l’environnement. L’isolation extérieure au niveau des façades, des châssis de fenêtres et de la toiture a été calculée. Dans le but de limiter les besoins énergétiques.

Alors, on avance en Belgique, non ?

Source:
Le Soir
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